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mardi 24 mai 2011

0 Tribunal des soumis au Marquis (3)

         La pause tendresse terminée, tu as envie de jouer avec ton fouet. Je ne suis pas toujours partante pour tâter de ce fouet là : d’une part, il est cinglant et difficile à manier, et peut vraiment blesser, d’autre part, même s’il n’est pas long, il faut pas mal de place pour en jouer, sans quoi les coups peuvent être déviés, et l’effet voulu n’est plus du tout le même, surtout  à froid. Certes, froide je ne l’étais plus, les jeux précédents m’avaient bien chauffée, à la fois le cuir et l’esprit, je m’étais détachée de ce qui m’entourait, presque indifférente à la présence des gens, surtout envie de rester dans cet état éthéré...prête en somme pour le fouet. Je monte donc sur l’estrade, les bras levés je me tiens à l’énorme chaîne qui relie les deux barres de pole dance.
         Tu commences doucement, cherchant le bon angle, le bon rythme, évaluant ma tolérance, débutant par mes fesses, remontant petit à petit dans le dos, sans trop t’attarder sur les parties  protégées par le corset, jusqu’aux épaules et aux bras, parfois tu enroules le fouet autour de ma poitrine, mais tu vises principalement les rares parties dénudées. J’encaisse silencieusement au début, en serrant mentalement les dents, me préparant au coup suivant. J’attends le moment où les endorphines  feront leur effet, où je perdrai complètement la notion du temps et de l’espace, où la douleur elle-même deviendra abstraite. Sans doute les morsures du fouet me font crier, mais mon esprit ne ressent plus que du plaisir. De temps en temps, un claquement plus dur me ramène sur terre, le temps de quelques secondes, nécessaires pour digérer, et de repartir dans mon monde de sensations, où je me sens intensément vivante et libre.
         Je ne sais pas pourquoi tu arrêtes, peut-être as-tu mal au poignet ? C’est dur la vie de Dom ! Je me suis retrouvée plus tard appuyée contre la table qui servait aux juges, parce que je t’ai nargué sur mon absence de marques, où j’ai pris une belle volée avec la canne, qui m’emmène peut-être moins loin dans l’exaltation, mais dont les vibrations se transmettent dans tous le bas-ventre et m’amènent au bord de la jouissance.

         Et comme je regrette de n’avoir pas de photos de la séance fouet, je remonte sur l’estrade, pour faire « pour de faux » comme disent les gamins...Pour de faux ???!!! Pas vraiment ! Tu as été plus dur que la première fois, mais il est vrai qu’entre temps j’avais eu le temps de redescendre de mon petit nuage, pour vibrer au rythme de la canne, et j’étais sans doute passablement fatiguée et moins concentrée et de ce fait moins apte à transcender la douleur...J’ai tout de même pris beaucoup de plaisir.






Sur ce, nous quittons le Marquis, où nous avons passé une belle soirée ... 

lundi 23 mai 2011

1 Tribunal des soumis au marquis (2)

        A notre retour, l’audience débute, les soumis appelés sont priés de se présenter à Deborah la greffière. Dont Jéa et moi. Je suis, persuadée que c’était là le moment dont tu parlais...Nous sommes emmenées avec 5 ou 6 autres soumis dans une autre pièce (la salle de classe), où nous sommes enchainés les uns aux autres. Jéa est la première accusée amenée devant les juges. Ceux qui restent sont sourds et aveugles, mais pas muets...En effet, rien ne filtre jusqu’à nous malheureusement de ce qui se passe à la cour, c’est  ennuyeux à mourir, alors nous nous faisons entendre... Deborah la greffière prend fait et cause pour nous, et Sam, avocat commis d’office, faisant sans doute planer le spectre d’une mutinerie, parvient à nous faire emmener dans la salle pour assister à la suite du spectacle...Mais j’ai malheureusement déjà manqué la condamnation de Jéa. Une soumise est agenouillée devant les juges, elle sera condamnée à un shibari. C’est JDuroc qui s’y colle. Un soumis est appelé, il s’agenouille aussi, il est condamné à rester en tenue de soubrette toute la soirée (on le verra en effet une bonne partie de la soirée dans un tout petit minuscule costume de soubrette taille barbie qui ne cache rien)

         Là je commence à stresser un petit peu...pas tant pour les punitions, je sais très bien que tu ne me demanderas pas de faire quelque chose que  je ne sois pas en capacité de faire, et par ailleurs je ne crains pas la douleur, surtout si tu es là...Plus encore que de passer entre des mains totalement inconnues, ce qui m’inquiète c’est de me mettre à genoux.. Même sur un coussin, sans rien pour me soutenir, je ne tiens pas 30 secondes...et je ne parle même pas de la difficulté à me relever après... Tu sens probablement mon inquiétude, parce que tu t’approches de moi en me demandant si ça va, et lorsque je te fais part de mon appréhension, tu me dis de ne pas m’inquiéter, que tu veilles...

         Et lorsque mon tour arrive, tu te penches vers le juge le plus proche de toi, demandant clémence pour mes pauvres genoux  de vieille amochée. Je reste donc debout, les mains dans le dos, ne sachant pas quoi en faire, ni de mes mains ni du reste d’ailleurs. Commence l’interrogatoire : je suis là parce que je suis rebelle,  ce à quoi j’acquiesce, je peux difficilement dire le contraire... « Rebelle, c’est à dire ? » je réponds que je ne fais jamais ce qu’on attend de moi. "Est-ce bien normal pour une soumise de se montrer rebelle ? –ça tombe bien, je ne suis pas soumise..-pas soumise, qu’êtes-vous donc ? –joueuse... "  Aïe! qu’avais-je donc dit là...Mon avocat a beau me défendre, je suis condamnée à 10 coups de cravache  donnés par Milady Enigma de la part de M.Baal (la voilà donc ma surprise...) et 20 mn de martinet. Qui veut être le bourreau de siham? Tu demandes à  M. Ridge, lequel heureusement accepte... Le marteau s’abat sur le bureau, la cour a tranché ! Et c’est là que tu me dis : c’est maintenant...

         Après t’avoir demandé quel genre de douleur tu veux me voir subir et sur quelles parties de ma personne, Milady choisit de me contraindre au pilori pour exécuter la sentence. Tu soulèves la partie haute, je place ma tête et mes mains dans les encoches, la planche se referme sur moi. Je prends mes 10 coups de cravache sur les fesses sans broncher. Je sais que c’est à la demande de M. Baal, je suis aussi très consciente à cet instant là que sans avoir jamais goûté de la cravache de ses mains, mes sensations auraient été différentes. En même temps, Lady et moi-même ne nous connaissons pas...

         Ensuite M. Ridge exécute sa part de la condamnation. Avec application, il frappe mes fesses de son long martinet, à l’écoute de mes réactions.

        


Après il est temps de libérer Jéa qui était punie, enfermée dans la cage du couloir juste à côté, dans l’obscurité, ampoule en panne oblige. Nous prenons quelques instants de repos bien mérités, à observer M .Ridge emmener sa Jéa sur l’estrade du pole dance juste devant nous, la faire s’agenouiller en se prosternant. Puis délicatement  relever sa jupette noire afin de libérer ses fesses, geste que j’aime lui voire faire, accompli à chaque fois avec la même tendresse, puis lui donner avec concentration la fessée, du martinet et du fouet.

         

        Tu m’attires vers la salle médicale, je m’installe à 4 pattes sur un siège médical noir bien rembourré, pour une belle séance de petit fouet et de canne. Je n’ai pas eu besoin que tu me touches souvent pour partir dans ma bulle, en vérité je ne me souviens pas de grand chose, sinon que j’étais bien, terriblement bien.



         Je me souviens par contre de la surprenante sensation de picotements lorsque mes fesses sont entrées en contact avec le simili cuir relativement frais du fauteuil lorsque nous sommes revenus nous asseoir, et de mon besoin subit de calme et de tendresse, aussi me suis-je allongée sur la banquette, la tête posée sur tes genoux, appréciant tes doigts jouant dans mes cheveux.

vendredi 20 mai 2011

0 Tribunal des soumis au Marquis (1)

         En fin de semaine, nous décidons d’accompagner samedi M Ridge et Jéa au Marquis où se déroulera le tribunal des soumis et soumises. Auquel je ne compte aucunement participer, je suis bien trop sage pour être jugée... Et de fait tu n’as pas renvoyé le formulaire fourni par l’équipe de fetish nights. C’est donc très sereinement que je me prépare, et tout aussi calmement que je papote jusqu’à Marseille. J’ai même bon appétit devant le poulet préparé par Jéa, je blague avec elle sur le siège arrière pendant le trajet jusqu’à La Garde...Malgré la pression que vous tentez de  mettre : Toi, en me disant mystérieusement : « quand je te dirai c’est maintenant, ce sera le moment de t’exécuter ». M.Ridge en disant en substance « rigolez maintenant les filles, vous rigolerez moins plus tard », et M.Baal qui m’annonçait dans la matinée une surprise lors de la soirée...

         Habituellement, j’arrive aux soirées déjà en tenue, il ne me reste que quelques détails à régler (corset à serrer, changer de chaussures, me défaire ce qui me cache aux regards vanilles, retouches de maquillage). Hors cette fois, je ne portais que mes bas et mon porte-jarretelle en cuir sous mes vêtements « civils » (enfiler les bas et les fixer  est une opération plutôt délicate et stressante que je préfère réaliser chez moi et à la lumière, et non m’énerver dans des vestiaires trop peuplés à mon goût et à l’éclairage plus que tamisé...) Donc je m’habille exceptionnellement sur place, en commençant d’ailleurs par me dévêtir...Jéa me serre mon corset, affaire difficile dans la luminosité ambiante. Enfin nous pouvons rejoindre les hommes  qui avaient fini par s’impatienter et étaient allés s’installer en salle.

            En attendant que la soirée commence, et avant que les différents postes de jeu ne soient pris d’assaut, tu m’emmènes dans la salle de jeu « du milieu », où se trouvent un pilori, une croix de St-André, un tonneau couché et une poutre de contrainte avec des menottes en cuir, à priori actionnée  électriquement, sauf que ça ne fonctionnait pas...c’est par là que tu décides de commencer, tu fixes mes poignets aux menottes et comme je ne suis pas très grande, je peine à écarter les jambes. Tu me chauffes les fesses avec les martinets légers, puis avec le martinet médiéval et le petit fouet. Ensuite tu me détaches et me pousses contre  le tonneau. Ainsi allongée contre sa paroi cylindrique, les pieds au sol et  les bras ballants de l’autre côté, je continue à bénéficier de ce traitement. Mais mes chaussures glissent sur les carreaux, alors tu me positionnes autrement, sur la tapis face au couvercle, où tu poursuis en y ajoutant la canne.



   




à suivre...

mercredi 18 mai 2011

2 PossessioN



Jamais tu ne sauras
Si je tiens vraiment à toi
Mais il est une chose dont tu ne douteras:

TU     ES     A     MOI

dimanche 15 mai 2011

1 conditionnel ou futur?


Il me dit dans le creux de l'oreille:
      
"Je te défoncerai"

-"avec ou sans "s"??? "

mardi 10 mai 2011

1 Nettoyage de printemps

Au printemps avec les beaux jours il nous prend des envies de tout ranger tout nettoyer.
C'était le cas pour moi ce soir là.

Mais de quel nettoyage parle-t'on?
pour devoir attacher siham les mains dans le dos ..?

 les jambes attachées aussi  et le goupillon en place le nettoyage peut commencer.



il faut le faire précausionneusement ... le goupillon neuf (et à sec au début  ses poils sont  rigides...
Au bout d'un moment le récipiant etant bien nettoyé , l'excitation ammenant au plaisir interdit,
 la correction  devient obligatoire  

Et la canne et le goupillon ( beau titre pour une fâble, rire...)s'emploient de concert à humilier et à faire jouir la belle soumise.
Soumise  toujours rebelle malgrès tout  et il faut plus de deux membres pour la tenir en place!


Finalement la canne finit par faire son effet et la rédemption n'est pas loin .

Tourmentor

lundi 9 mai 2011

2 Sur les traces du Marquis de Sade


Un peu de tourisme ne faisant jamais de mal, nous voilà partis pour le village de Lacoste, dans le Lubéron, visiter les vestiges du château où le divin marquis s’est réfugié entre deux scandales.
















Quelques petits défis ont pimenté la promenade culturelle...

     

sous la haute vigilance du marquis


cueillette de la cade (réduite à cueillir moi-même mes outils de torture...)

éclats de rire

Qui rééduque-t-on?                                                                                          
les soumis???


trucage?  


Suivi d'un superbe repas au restaurant...

l'art d'aimer
l'art des mets
gourmande moi??? à peine...ben oui, j'aime les queues                      de langoustines...

et pour clore cette magnifique journée en beauté 
quelques jeux de contrainte...

0 crac crac

C'est si beau quand c'est bien fait!!!


 mouhahhahahahahahah

dimanche 8 mai 2011

0 slurp


hummm qu'elle est bonne...

comme quoi ce n'est pas la taille qui compte...

vendredi 6 mai 2011

0 Rebelle et impulsive, sincère et passionnée

Lorsque je signe de mon pseudo sous mes écrits,
j’exprime mon avis personnel,
il s’agit uniquement de mes réflexions,
de mes ressentis,
de mes élucubrations aussi...
Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité,
mes opinions,
ma vision des choses
n’engagent que moi
Loin de moi l’idée de faire la morale,
de critiquer ou d’attaquer
Je ne souhaite froisser personne
Mon but n’est pas de faire de procès d’intention
Je tente de décrire au mieux mon vécu,
le reflet de ma réalité,
tels que je les ai ressentis sur le moment,
et tels que je les interprète
Je dissèque mes expériences,
afin de mieux me comprendre,
d’appréhender au mieux mes propres motivations,
mes désirs, ce qui m’allume,
et comment parvenir à l’abandon.
Bien sûr je ne suis pas objective,
mais est-ce seulement possible lorsqu’on parle d’émotions et de lâcher prise ?
Oui je suis rebelle et impulsive,
Je prends souvent mes rêves pour la réalité
Je manque souvent d’humilité
mais je suis aussi sincère et passionnée,
et si j’ai par mes propos froissé quelqu’un,
je le prie humblement de bien vouloir me pardonner.

jeudi 5 mai 2011

4 Soirée Envoûtée Nuit piquante (dernière partie)

         Je sais que tu veux que je te demande l’autorisation avant de jouer avec quelqu’un...Je le sais, et pourtant je déroge tout le temps à cette règle. Mon corps m’appartient...Je conçois que tu veuilles me protéger, mais j’ai vraiment un grand souci avec l’idée même que tu pourrais décider à ma place. En même temps, ce n’est pas comme si je ne t’écoutais jamais...Ceci dit, une fois que j’ai digéré, admis, intégré un de mes désirs, je n’ai pas besoin de faire croire que c’est ton désir qui me pousse, j’assume...

         Mon désir donc était de jouer avec M. Baal. Alors tu vas le chercher, et tu me fais mettre à genoux devant vous deux pour demander l’autorisation de jouer avec lui. Et si lui ça ne l’intéressait pas ?? Je me mets rarement à genoux au beau milieu de nulle part...faut-il vraiment que j’en ai eu envie, et j’ai même aimé cette pointe d’humiliation, mais je n’ai pas besoin de ce scénario pour jouer. Comme je n’ai pas besoin d’être punie   pour accepter d’aimer une forme de douleur. Ceci dit, je le referai quand tu voudras.

         M. Baal me place contre le mur, et commence à jouer avec ses martinets Doucement, alternant les coups avec des effleurements. Lorsque  les brins de cuir sillonnent mes fesses, mon dos, mon cou, se mêlant à mes cheveux, se faisant tantôt caresses, tantôt gifles, me touchant là où je m’attends le moins, je sens de délicieux frissons me parcourir de haut en bas.
         
         Peu de temps après, tu me demandes de m'appuyer sur le cheval d'arçon rouge, afin de tester le fouet de M. Baal sur mes fesses. Là encore changement subtil de mains, le fouet retrouve son propriétaire. Alors tu me retournes, et tu lui offres mon décolleté à fouetter. Si près du visage, j’ai toujours cru que je n’accepterais jamais une chose pareille, et encore moins que tu m’y pousserais! Sans aucun doute votre vigilance à tous les deux m’a rassurée, et j’avais probablement fermé les yeux, à la fois pour éviter l’appréhension mais aussi dans le but de mieux me concentrer sur mes ressentis. Ainsi j’ai pu apprécier en toute confiance pour la première fois la langue du fouet sur la poitrine, qui, bien qu'elle ne fût pas dénudée et que M. Baal y allât tout en  douceur, a gardé quelques légères marques.

         Une belle soirée, qui se termine vers 3 heures du matin dans le rire et les bulles piquantes de champagne...
                                     
                                                     Commence alors la nuit à la maison, mais chut....... notre histoire d’amour ne regarde que nous...


siham

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