catégories

lundi 20 juin 2011

2 Anniversaire de Milady au Marquis

            Nous étions partis au Marquis pour une soirée soft et tranquille, nous n’avons pas été déçus : soirée tout ce qu’il y a de plus calme... peu de joueurs, peu ou pas d’animation,...juste un gâteau pour l’anniversaire de Milady.....

           La soirée est particulièrement longue à se mettre en route. Mais nous ne sommes pas venus jusque là pour ne rien faire, après m’avoir bandé les yeux (grande idée, vu l’ambiance et  la clim, je n’aurais pas du tout pu faire abstraction de tout ça), tu m’agaces gentiment avec la roulette...Juste en face de nous, il y a une cage, sur laquelle tu me demandes de m’appuyer, les yeux toujours bandés. Petit fouet, martinet, griffures dans mon dos encore sensible. M. JDuroc arrive à cet instant, je le reconnais à sa voix et ses intonations.
 
 Ensuite, tu décides de me promener ainsi dans le donjon, toujours aveuglée par le foulard. Misérable, je m’agrippe à ton bras, je me sais parfaitement capable de m’emmêler les pattes toute seule et de m’étaler même les yeux grand ouverts tellement je suis maladroite. Cela reste malgré tout un exercice intéressant que de se reposer sur autrui pour le moindre pas. Tu m’entraînes vers la droite...OK... Salle principale, mon sens de l’orientation suit encore...Tu tentes de corser un peu le jeu : « suis ma voix » me dis-tu, mais je plante mes griffes dans ton bras, il m’est impossible de distinguer la provenance de ta voix au milieu un tel fond sonore. Tout droit et pas vers la gauche, donc pas le bar (ouf, car il me semble que c’est là qu’il y a le plus de monde) ni vers les salles de jeu (autant être partis directement sur notre gauche au départ) Tu hésites devant la croix, mais j’ai l’impression de basculer, fatalement, il faut poser les pieds au bon endroit pour faire contrepoids, et vu ma petite taille, ça me fait trop écarter les jambes, j’ai l’impression de faire le grand écart, pour se cambrer et recevoir des coups, ce n’est pas l’idéal, je ne me sens pas à l’aise...Donc on continue, direction jacusi me semble-t-il..(Forte odeur de chlore...c’est drôle comme privé d’un sens les autres prennent le relais) Je manque évidemment plusieurs fois de  m’embrocher les pieds dans rien, il me semble que j’étais plus douée à ce petit jeu là lorsque j’étais gamine...Ceci dit, n’importe qui marchant à l’aveuglette aura comme réflexe de traîner des pieds comme pour tâter le sol, pour mieux éviter les obstacles, et ce sont justement ces petites irrégularités qui me font trébucher, on devrait marcher comme des échasses, en levant bien haut les jambes au contraire...
           
            Nous tournons à gauche (tiens il y a des salles là aussi ??), et tu m’attaches contre une autre croix. Où tu me demandes d’attendre, tu vas chercher ta mallette...je suis là, les bras tendus, aux aguets. Je t’entends revenir, je sais que c’est toi, je sens que c’est toi qui tiens les martinets et le fouet, mais l’idée même que ça ne pourrait pas être toi est troublante. Un tout petit doute et l’esprit divague, rendant son piment à une situation qui ne devrait pas être banale...

            Tu me rends la vue, je découvre cette salle et nous retournons nous assoir. Et assistons pour la première fois à une cérémonie de remise du collier, Cloé offrant sa soumission à    M. Jduroc et devenant ainsi Weena.

            Nous jouons un peu dans la salle de torture du milieu, (et manquons ainsi le gâteau), mais je ne suis pas vraiment à mon affaire...je suis transie de froid, et malgré ton application à  n’augmenter  que très progressivement de l’intensité des tes coups, au delà d’un seuil de tolérance que je sais lamentablement bas, je ne parviens pas à me libérer, la douleur reste douleur.

            Lorsque nous étions venus  le mois précédent, j’avais adoré le fouet sur la petite estrade du pole dance...Alors on tente ça, doucement, c’est plaisant, mais je ne parviens pas à te donner autant que l’autre fois.

            Nous retournons nous assoir. Et je me vois arriver Kojak, nu comme un ver excepté son collier et un élastique autour des parties intimes, qui étale en plein milieu de la salle une sorte de serviette, sur laquelle il s’agenouille pour se mettre à lécher consciencieusement un gode noir de taille honorable. Tu  me dis « Tu vas voir, il va s’empaler tout seul »
 « -Nonnnn, sérieusement, il ne va pas faire ça là devant tout le monde ???»  Et vi, j’ai des restes de pruderie... Et bien si, il l’a fait, et recommencé son manège plusieurs fois même, devant mes yeux ahuris et, osons le dire le dire, admiratifs...

            M. JDuroc lui demande alors de se décaler un peu, car Kojak s’applique juste sous le crochet de suspension. Et nous assistons à une double suspension, de L et Weena, majestueuses et confiantes, le temps est suspendu en même temps qu’elles...Merci à tous les trois d’avoir partagé ce moment de forte concentration et de belle complicité avec nous.




2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je découvre ce blog en suivant des liens. J'ai parcouru quelques textes où je retrouve pas mal de choses qui me parlent (le commentaire de siham sur son orgueil sur le dernier texte par exemple):) .
Merci pour tes mots si justes sur la suspension de JDuroc: le temps s'arrête dans Ses cordes...c'est tout à fait ça.
Et je me permets une petite blague : "Cloé s'écrit sans "h", sinon elle se fâche", ça rime hihihi .
Bonne soirée,
Lea.
ps: j'ai posté sous anonyme ne sachant pas trop comment ça fonctionne ces machins-là.

Tourmentor et siham a dit…

Merci pour ton commentaire Lea, c'est bien agréable de savoir que d'autres se retrouvent un peu dans certaines descriptions de mes ressentis...

amitiés
siham

P.S. Pour poster sous ton nom/pseudo, il faut choisir dans le menu déroulant "nom/URL" juste au dessus de "anonyme", sans remplir la case "URL"

Enregistrer un commentaire

Pour vous aider à publier votre commentaire, voici la marche à suivre :
1/ Ecrivez votre texte dans le formulaire de saisie ci-dessus
2/ Si vous avez un compte, vous pouvez vous identifier dans la liste déroulante Commentaire, ou vous pouvez saisir votre nom ou pseudo par Nom/URL
3/ Vous pouvez, en cliquant sur le lien S'abonner par e-mail, être assuré d'être avisé en cas d'une réponse
4/ Enfin cliquez sur Publier et le tour est joué.

Votre message sera publié après modération.


Et un grand MERCI !!!!

blogger