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mardi 29 novembre 2011

3 Soirée annuelle à l'Envoûtée: Les héros des bandes dessinées, bdsm party

Mi septembre, Maître André et Kassandra annoncent  le thème de leur soirée annuelle à l’envoûtée qui aura lieu fin novembre : Les héros des bandes dessinées, bdsm party. A première vue, ce n’est pas un thème qui m’inspire, je n’ai jamais été une grande fan de bandes dessinées ou de comics, même lorsque j’étais gamine. Mes lectures bedéesques tournaient alors autour d’Astérix, Lucky Luke, Tintin etc… Même à l’époque, l’histoire de France en bande dessinée m’attirait davantage ! Plus récemment j’ai découvert  Titeuf, et adoré les pérégrinations de cette bande de petits obsédés, mais je me voyais mal en Nadia… Et qui ferait le zizi sexuel ? Rien de bien transcendant tout ça…
Or, depuis quelques temps déjà, une envie avait commençé à germer en moi. C’était parti d’une vision un jour, il y a près d’un an de ça… Peut-être un jour parviendrai-je à raconter ce songe. Toujours est-il qu’au départ c’était la  queue de cheval qui m’avait fait envie, et davantage que le ponyplay, bien que ça se joue  debout, mais je n’étais pas certaine de ce que me mettre un harnais de pony suffise à faire de moi quelqu’un de docile...à vérifier. Et en cherchant sur le net des queues de pony, l’envie m’est passée : c’est excessivement cher, trop cher en tout cas pour satisfaire une simple lubie, et de plus la couleur ne me plaisait pas ! Il faut croire qu’il n’existe que du crin blond, gris ou noir… Je n’abandonnai pas  pour autant complètement l’idée de petgirl. De temps en temps, je reprenais mes recherches, je regardais des photos, bunny, chienne, chatte, truie…Ben voyons !!! Rien de concluant. Pas besoin d’une queue pour faire la chienne, le caractère du chat me convenait assez mais les queues de neko girl je les trouvais horribles… Le léopard me tentait assez, je possède tout un tas de trucs à motif  léopard, c’est devenu un dada, à l’aide d’un plug et d’un bout de tissus on y a joué d’ailleurs.Par contre, je ne parvenais pas à trouver un rapport avec la bande dessinée...
Souvent, dans mes voyages sur la très grande toile, je tombe sur deviant-art. Plein jolies images, photos et de dessins, notamment de pet-girls. Des dessins genre manga…tiens, si c’est pas de la bd ET bdsm ça ???
Et un jour, je tombe sur le terme de kitsune : Dans le folklore japonais le kitsune (, renard) est un esprit magique (yokai) animal polymorpheLes noms qu'on leur donne sont souvent féminins, ce qui signifie que les kitsune sont perçues comme une notion féminine, on parle alors de femme-renarde (妖狐, yōko). Elles sont rusées, jouent des tours et sont douées de pouvoirs magiques. (cf mon ami wicki)  Esprit-renard, ça me plait bien ! Le renard est un animal sauvage, méfiant, rusé, au pelage brun-roux, ou blanc pour le renard des neiges, et à la queue touffue…. La fox-girl prend tournure…
Quelques temps auparavant, j’avais trouvé un site allemand qui vend pas mal d’accessoires pour le pet-play, et notamment de magnifiques tail-plugs, avec des queues bien fournies, et dont le plug n’est pas en acier, mais en latex, ce qui en réduit nettement le prix. Sur le moment, à part du puppy-play, je ne voyais pas quoi faire d’une queue pareille… A ce moment là, je n’envisageais pas encore la possibilité de débarquer avec une queue dans mon fondement à la soirée annuelle, mais à partir de là, l’idée a pris forme, et l’annuelle n’a fait que concrétiser une envie latente…
Mais pour un kitsune, cette queue était  parfaite !
Bon, j’avais l’idée…Me restait le plus dur… Je connais mes limites… D’abord, ma peur du ridicule, et par ailleurs, je suis très très réticente pour tout ce qui est anal, et peu voire  pas du tout habituée. Il me fallait apprivoiser l’idée, et la bête... Ce truc, lorsqu’il est arrivé, à peu près trois semaines avant la soirée, j’ai commencé par le déballer, puis je l’ai rangé aussi sec ! Enorme, ça ne passera jamais…Tous les jours je le sortais, pour me familiariser avec l’idée, sans l’essayer, tu parles, un monstre, blessée au bras en plus, impossible de le placer moi-même… Je ne l’ai finalement essayé qu’une semaine avant, si je ne parvenais pas à prendre le plug,  j’irais en pierrafeu… Après il a fallu le remettre plusieurs fois, pour faciliter le passage et voir si je pouvais le garder quelques heures… Bah oui ! le plus dur, c’est de le mettre, une fois placé, ça va ! Mais si c’est pour l’enlever au bout de 15mn, c’est peut-être pas la peine d’en passer par là !!!
Par ailleurs, plus le temps passait,  plus mon costume prenait forme, plus je me souciais de mon image. Quand je m’imaginais à l’Envoûtée, avec une queue dans le derrière, je me disais que je n’aurai jamais le courage de faire ça, que l’idée même était très présomptueuse de ma part. Si jusque là, l’idée m’avait attirée, intriguée, amusée, l’excitation avait laissé la place à l’angoisse. Et puis se posait aussi la question de savoir où et quand le mettre ? A la maison avant de partir ? 20mn en voiture avec ça ??? Sur place, dans le vestiaire ?? Sans oublier que le stress n’allait pas aider à détendre l’atmossphère   le sphincter…
Le grand jour arrive. Mon costume est prêt, queue, oreilles, bijoux etc… Pendant que tu mets la dernière main au tien, je sens comme une légère panique me prendre la gorge, non ! Je ne peux pas faire ça ! Je me trouve l’air franchement con, je me trouve grosse, moche, ça ne va pas du tout. Plein d’empathie pour mon mouvement d’humeur compréhensible, tu m’encourages, « Mais non ma chérie, tu es très bien, et puis tu n’as pas fait tout ça pour rien…" Je vois bien que tu es partagé entre le sourire (l’habitude de mes tergiversations… ?) et l’exaspération (Non mais elle va pas changer d’avis une heure avant ???). Je pense à mon amie Fleur, à ses mots pleins de bon sens comme d’habitude. Le bdsm, et notamment les soirées, sont faits pour repousser nos limites… Et si j’ai eu l’idée de faire ça, en commandant la queue et tout, c’est que j’en ai envie…
Les gestes lents, précis, familiers, liés au rituel du maquillage finissent de me rendre ma sérénité, et c’est avec philosophie que je monte dans la voiture : on verra là-bas !

Qui dit soirée annuelle, dit beaucoup de monde, mais nous trouvons malgré tout à nous garer pas trop loin. Nous montons direct au vestiaire, si je commence à papoter, je n’aurai plus le courage de faire ce que j’ai à faire, et pour être honnête, ça gâcherait aussi l’effet de surprise… Je finis de me changer, jupette fendue à l’arrière (faut bien laisser de la place pour la queue !!!), menottes et collier léopard, reste le petit détail…Pour ce faire, nous montons dans une des chambres de la mezzanine. Je me trouve relativement calme malgré les circonstances, mais je suis loin de ressentir le détachement nécessaire pour que cet engin rentre comme dans du beurre. Je sais que ce n’est qu’un mauvais moment à passer, mais, la peur d’être surprise,  Maître André à quelques mètres de nous, bien qu’un étage plus bas, qui discute avec M.Ralph, les serveurs qui circulent et vaquent à leurs occupations au bar, de nouveaux arrivants qui montent au vestiaire, ça n’aide pas vraiment à me détendre. Je suis sur le point d’abandonner, quand je suis prise d’éternuements, et tu en profites pour pousser la queue qui entre (presque) toute seule… Ca, s’est fait !!! Maintenant, YAPLUKA… descendre et oser se montrer comme ça !
Dans l’entrée, je m’assieds pour mettre mes chaussures léopard…oulaaaa, j’avais oublié à quel point les fauteuils étaient bas ici… la pression monte d’un cran à nouveau, d’autant que la fermeture éclair d’une de mes échasses se coince… Pendant que tu remontes la réparer, je reste assise inconfortablement sur une demie fesse pour ne pas écraser ma queue, je n’ose pas bouger, il fait froid, d’autres convives arrivent, je me sens nulle et abandonnée, avec mon unique chaussure aux pieds, me demandant comment je vais pouvoir m’extirper de la banquette…
Comme à l’accoutumée, quand je me suis fait tout un monde, dès que j’entre dans la salle, au milieu des visages familiers et souriants, mon stress s’évanouit comme par enchantement. De plus, comme il y a beaucoup de monde autour du bar, ma queue n’est pas des plus flagrantes. Après les salutations d’usage et les présentations en fanfare de chacun par Maître André, où tu me demandes de tendre mes fesses afin de montrer mon appendice (un moment de honte est si vite passé), nous montons au premier, où le buffet nous attend. Point de fessée collective ce soir, tout le monde semble mort de faim !!! Nous mangeons au bar, en compagnie notamment de Jéa, que je n’avais pas revue depuis un mois.  Histoire de ne pas trop en demander à mon entre-fesses, je mange debout, et je finis par échanger mes belles chaussures contre d’autres moins casse-gueule. Episode épique lorsque je veux aller aux toilettes ! Allez donc faire pipi assis sur la cuvette, avec un seul bras  valide, (le mauvais), et une queue qui passe à travers un trou dans le string, queue qu’il faut tenir, tout en poussant le string de côté…



Puis tu m’entraînes près du jacusi pour jouer. Je garde ma queue ou je l’enlève ? On n’a pas essayé de jouer avec la queue, ce sera une découverte…Une chose est sûre, si je l’enlève, je ne la remettrai pas… Jusque-là, je ne me sentais pas trop « habitée », même en marchant, assise c’était déjà plus délicat. Mais à genoux sur les marches du jacusi, cambrée et les fesses tendues, chaque coup me rappelle le plug en latex. Pas que ce soit douloureux, mais la sensation n’est pas particulièrement agréable non plus.  Je voudrais me détendre, pour apprécier ton traitement, mais j’ai le sentiment étrange que la queue va m’échapper telle une fusée. Du coup je reste crispée sans parvenir à entrer dans ma bulle. L’appel d’un bon café nous interrompt.
Nous rejouons, mais un coup de martinet casse net ma pauvre queue, je me retrouve avec un ridicule moignon entre les fesses, me suis sentie toute démunie…tel un renard avec une queue de lapin… En vrai, j’en aurais pleuré… je me suis cantonnée au hurlement du loup au clair de lune : ouuuuh, ouuuuuuuuh !!!!
Plus à l’aise sans le plug, je peux enfin me détendre. Tu prends ton temps, ménageant mes blessures, me permettant d’apprécier la chaleur de tes martinets, et surtout du petit fouet …les coups secs et répétés me brûlent, je serre les dents, je sais qu’au bout d’un certain temps, la brûlure deviendra plus diffuse, et cèdera la place à une douce torpeur bienfaisante, à la fois physique et mentale, qui appelle d’autres coups, pour encore plus de bien-être, faire durer le plaisir, hors du temps et loin des préoccupations terrestres.
Malheureusement, mes genoux se chargent de me rappeler à la réalité, nous obligeant à arrêter pour l’instant, me laissant un peu sur ma faim. 
On blague un peu de part et d’autre, puis tu me demandes si je veux goûter du fouet de M.Max   Calimero ? Envie, oui, bien sûr, mais capable de supporter, c’est une autre affaire… Est-ce bien raisonnable, d’ailleurs, justement aujourd’hui, avec mes blessures dans le dos, qui m’empêcheraient d’apprécier ? Alors que je refuse de goûter de ton fouet ?
Pour l’heure, il s’occupe de Jéa, qui fait de superbes progrès, et prend de mieux en mieux ! Puis c’est au tour de Naty, qui prend littéralement son pied, puis il initie une nouvelle, Sylvaine, arrivée avec M.Ridge et Jéa. Du travail à la chaine quoi ! Il n’est pas à ça près, alors malgré quelques réticences, je me positionne à mon tour en présentant mes fesses. Tu t’assieds en face de moi, pour me soutenir. Ce qui part d’un bon sentiment, je l’admets, mais je me sens observée, analysée, et j’ai du mal à me laisser aller. M.Max respecte tes instructions, ne me touche pas au dos, commence par me chauffer au martinet. Puis il te demande « elle est chaude ? » et à ta réponse affirmative, me donne un coup plus fort. Passablement surprise, le souffle coupé, je manque m’écraser sur le lit. Aux prochains, je suis prête à contrer, je résiste. Alternant claques  et coups plus forts, M.Max change d’outil dans un silence total, me laissant complètement dans le doute quant à ce qui va suivre (à propos, cher papa Noël, je voudrais le même slapper). Puis il fait claquer son fouet. Oula ! C’est drôle comme  ce claquement m’impressionne, je rentre ma tête dans les épaules chaque fois que le fouet passe le mur du son, alors que les coups de fouet ne me font pas plus peur que ça. Le fouet me mord les fesses, plus ou moins méchamment, bien que je suis persuadée qu’il y a été plutôt doucement, je ne peux pas m’empêcher de crier. Mais je ne parviens pas non plus à produire le « b » souhaité, allusion à la dernière soirée ici même. Par provocation, je tente  le « s », (comme salaud), mais il me le fait vite oublier…De temps en temps, un coup plus dur m’amène au bord de l’abandon, mais une fois la douleur passée, je me ressaisis, et mon orgueil me soufflant que je suis douillette, je me prépare au prochain coup...cherchant à  passer ce cap où le plaisir de me sentir vulnérable et pantelante  l’emporte sur le besoin d’aller plus loin.




0 Menu des soumises, menu surprise

Un matin, je reçois le carton « virtuel » d’invitation suivant :


En lisant le dress code, je me suis vue mentalement désespérer devant mon placard… Mais avec la double allusion au crochet, mes cheveux se sont dressés sur la tête !!!  Tu n’allais tout de même pas me pénétrer avec ça devant quelqu’un ??? Le coulis rouge semblait évoquer la cire, activité que j’ai obstinément esquivée pendant près d’un an pour des raisons personnelles, donc une perspective à la fois angoissante et excitante. Pour le repas, il était assez clair que nous servirions à un moment ou un autre de table, et/ou de sous-plat…
Mais je n’ai guère eu le loisir d’angoisser par anticipation finalement, trop occupée que j’étais à gérer des préparatifs d’anniversaire et les repas pantagruéliques de quelques adolescents qu’il a fallu pratiquement pousser dehors !

Le timing est parfait, je finis tout juste de me maquiller lorsque nos invités arrivent. J’entraîne ma compagne « d’infortune » dans ma chambre afin qu’elle puisse finir de s’y préparer, ce qui nous permet aussi de bavarder. Lorsque nous vous rejoignons dans la véranda, vous nous tendez galamment un verre de mousseux. Pendant l’apéritif, je termine la présentation de l’entrée sur mes plats en ardoise, tout en me demandant comment synchroniser la suite pour que vous puissiez mangiez sur nous….

Déposer les assiettes à table et me glisser subrepticement dessous me semble exclu, tout comme me mettre spontanément à 4 pattes…sans compter que ma complice n’est pas prévenue… J’opte pour l’innocence et pose les assiettes devant chacun… Après tout, ce n’est pas à moi de gérer ça… Le plat principal ne se prêtant pas du tout à ce genre d’exercice, il est décidé que nous servirions de guéridon pour votre dessert.

Pour vous de la tarte aux pommes, pour nous d’autres réjouissances moins caloriques, résultat pour ta joie et à ma grande honte j’inonde mon canapé… Je ne suis toujours pas à l’aise à l’idée de me lâcher devant autrui, et parfois j’ai l’impression d’être soumise à une obligation de résultat, je sais que tu es heureux quand je me laisse aller, alors que moi je résiste des quatre fers pour ne pas tout mouiller en public, aussi restreint et occupé que soit ledit public…


Lorsque peu de temps après, tu te diriges une cordelette à la main vers notre invitée, j’étouffe un énorme soupir de soulagement… (Bon, j’admets, je m’en doutais un petit peu, mais sait-on jamais ce qui peut passer par la tête d’un Maître ??? ) Tu lui attaches les cheveux, en la tirant ainsi vers la chambre où se situe l’anneau.  Je ne saurai dire à quel point ta victime avait soupçonné ce que tu tramais pour elle, ou si elle y croyait seulement à moitié, ni si l’idée du hook l’excitait ou l’angoissait, toujours est-il qu’elle a été parfaitement docile,  répondant à ton interrogation  que ce n’était pas à elle de décider. Dans les mêmes circonstances, je crains que je t’aurais très probablement envoyé balader… et déçu par la même occasion. Je suis loin, très loin derrière dans mon lâcher-prise dans l’échange de pouvoir…et je ne sais pas si un jour je serai capable de mettre de côté mon orgueil, à en oublier jusqu’à mes craintes et mes désirs personnels  et donner une telle obédience…Belle leçon d’humilité…



Mais  je ne suis pas en reste… Tu m’invites à venir me mettre dos à dos avec elle, ou plutôt cul à cul, elle appuyée sur le tréteau, la croupe tendue vers le haut tirée par le crochet fixé à l’anneau du plafond,  moi accoudée au pouf. J’ai une vague idée de ce que tu as en tête, (pour l’avoir vu qui dépassait du coffre à malices en pénétrant dans la pièce…) perspective qui m’émoustille depuis longtemps, bien que je l’appréhende aussi fortement par ailleurs… Et en effet, je sens la matière caractéristique du jelly du double dong se frayer un chemin en moi, suivi de pressions pour mettre en place l’autre extrémité chez la belle accrochée. Le gode s’acquitte de son rôle de remplissage, perception agréable, connue, voire rassurante au vu des circonstances. Tête baissée, bienheureuse de cacher ma honte, j’en apprécie pourtant pleinement la saveur, goûtant  ce mélange de sensations  assez surprenant, mais grisant, d’humiliation et d’excitation, l’un alimentant l’autre et vice-versa.  S’ajoute à cela l’idée troublante que ce n’est pas ta main qui actionne les mouvements du godemichet, mais un autre corps de femme, dont je sens les fesses se tendre contre les miennes, puis s’éloigner, m’obligeant à contrer son recul pour maintenir le dong en place. Loin des va-et-vient rapides et enfiévrés, dans de lents mouvements du bassin, je reste  attentive aux réactions de ma compagne, dont je sais la liberté de mouvement plus  limitée que la mienne, sans oublier mon propre plaisir. Tout au long des minutes qui suivent, l’impression que nous ne sommes rien de plus que des jouets entre vos mains me procure une intense sensation de vulnérabilité à la fois excitante et d’une forte jouissance intellectuelle.

                 
Mon défi à moi pour ce soir, c’est la cire… Je ne sais pas pourquoi je suis aussi douillette face à la cire… Je n’ai pourtant pas peur, je ne crains pas la douleur, ni la chaleur, ni la flamme, c’est juste…chaud, brûlant, quasiment insupportable. Alors que je voudrais ça chaud oui, mais sensuel. Bien sûr, il plane aussi l’ombre de ma dernière expérience dans une ambiance plus que tendue, justement, c’est l’occasion que tu as provoquée afin d’exorciser ce blocage autant pour toi que pour moi. Nous sommes tous détendus, l’atmosphère est gaie et bon-enfant, l’heure est sérieuse mais pas solennelle, pas guindée, une belle complicité nous unit tous, et c’est franchement décontractée que j’attends les premières gouttes de liquide. L’intensité de la chaleur me surprend, mais je m’y suis préparée, je sais gérer la douleur, je devrais arriver à gérer ça aussi… Ne pas résister…Et tant pis pour les soubresauts réflexe disgracieux…Petit à petit, la piqure vive au contact des gouttes de cire fondue se diffuse lentement, telle une onde, et finalement, la combinaison de la chaleur et le contact doux et réconfortant des mains me donne la délicieuse  sensation de m’enfoncer dans du coton, à la fois chaud et suave…


Sensation qui me rappelle le fire-play... Comme ma peau est chaude et que j’ai ce qu’il faut sous la main*, va pour le fire-play. La première langue de feu sur le dos m’arrache un hurlement, je me relève par mouvement réflexe, je suis au bord de la panique… la peur, la douleur… trop de produit, j’ai failli tout arrêter là, je résiste pour ne pas fondre en larmes, mais je n’ai aucune envie que la soirée s’arrête, pas  ainsi… Alors je me ressaisis, m’imposant une respiration calme et régulière, m’accrochant aux bons souvenirs, d’autant plus que j’ai horreur de rester sur un échec. Calmée, je me rallonge, décidée à vous faire confiance. Après tout, je ne crois pas que vous ayez envie de me transformer en torche vivante, et j’aime tellement ces moments de complicité entre vous.





*c'est-à-dire serviette humide pour éteindre les flammes et gel anti-bactérien pour les mains, en plus du drap pour protéger le lit, de la cire et du feu



samedi 26 novembre 2011

0 Carte de remerciements

De : siham de T.
Envoyé : mardi 22 novembre 2011 17:38
À : Dame Miraë; Monsieur TSM

Objet : Remerciements


                  A l'attention de Dame Miraë et de Monsieur TSM


   Mon Saigneur et Maître,
Monsieur Tourmentor,
Vous prie de bien vouloir trouver en pièce-jointe une petite délicatesse à Votre intention...
Vous en souhaitant bonne réception, 
et Vous laissant le soin de transmettre à Maître Lucky et sa Kim, 
ainsi qu'à vos soumis Kioki-san et Eric,
Veuillez accepter nos salutations les plus cordiales

Siham 
          pour Monsieur Tourmentor





NB: toute faute d'orthographe est intentionnelle

lundi 21 novembre 2011

1 Séance... photos







mercredi 9 novembre 2011

2 Soirée rouge et noir à l'envoûtée

Première soirée  à l’Envoûtée après la coupure d’été, le thème est « rouge et noir ». Youppie, enfin l’occasion de mettre le cache-cœur rouge à manches que je m’étais offert au Cap cet été. L’inévitable harnachement corset,  porte-jarretelle et bas noirs complète l’ensemble, et bien sûr un maquillage rouge, (les lèvres bien entendu mais  sur les paupières aussi, ce qui ne se voyait pas du tout, j’avais oublié le manque d’éclairage…)
Nous arrivons en même temps que les TSM, que nous sommes heureux de revoir, notre dernier pique-nique commun datant du mois d’août, accompagnés de Cassi, que je ne connaissais que par le site fessestivités et blogs interposés. Après les salutations d’usage  aux convives déjà présents nous montons à l’étage nous préparer au vestiaire. Les enfants étant encore à la maison au moment de nous préparer, j’avais vite enfilé un chemisier par-dessus le cache-cœur, lequel s’est révélé être beaucoup moins couvrant que ce que je croyais, ne cachant rien de mon opulence, je me suis sentie souvent mal à l’aise, avec cette impression qu’on ne voyait que ça, plus qu’un décolleté, une débauche de lolos…
Nous descendons rejoindre tout le monde pour l’apéritif, mais très rapidement, toute la joyeuse bande est invitée à remonter pour le discours d’accueil de Maître André, et la présentation des nouveaux visages, dont Cassi. S’ensuit la traditionnelle fessée collective autour du jacusi, à laquelle je me prête volontiers, ce qui me fera toujours sourire, quand je pense à quel point je détestais ça au début ! Eu égard à mon épaule et au manque d’habitude, tu y a vas doucement, trop doucement…
Après un verre de rosé, je reprends position sur les marches du jacusi, où tu m’administres avec modération fessée, martinet, double règle souple… Mais je ne sais pas quoi faire de mon bras droit, prendre appui sur l’avant bras est douloureux quand je pare les coups (il faut bien résister un peu sans quoi je me retrouverais affalée sur le ventre), m’appuyer sur les mains m’oblige à rester droite sur mes genoux de vieille,  poser la main sur ma cuisse  me détend un peu mais je suis déséquilibrée… Tu es attentionné et me ménages, préférant « chauffer » mes fesses plus longuement, étant donné qu’elles n’ont pas  vu l’ombre d’un fouet depuis  plus de 2 mois, on peut même dire pas vu grand-chose.  De plus,  il y a beaucoup de monde, on est les uns sur les autres, la musique est particulièrement forte ce soir, bref, j’ai du mal à m’isoler dans ma bulle, je me sens nulle et particulièrement douillette, et mes genoux qui commencent déjà à s’ankyloser par-dessus le marché !
Et là tu sors ton fouet. Oula !!! Je me cabre aussi sec, me sentant parfaitement incapable de le supporter. Tu es déçu, je me déçois déjà toute seule, inapte à ce moment là de te donner plus, a fortiori pas le fouet. Envie d’arrêter, besoin  de me reprendre, de marcher un peu, de boire un coup, et de reprendre plus tard.  

De fait, le buffet est ouvert, une fois n’est pas coutume, nous sommes parmi les premiers à nous servir.  Lorsque j’ai fini, je profite de ce que M.TSM se lève pour m’assoir  à côté de Miraë, nous n’avons pas pu bavarder encore. TSM revient avec des mousquetons, en fixe un à une menotte de cuir de Miraë, et l’autre à Cassi, tout en leur laissant les mains libres. « Comme ça, je ne les perdrai pas ! » nous dit-il d’un air entendu. (Les mousquetons ou les soumises … ?) Là-dessus, M.Baal  tente d’attacher Miraë au fer forgé de la banquette, le mousqueton est trop petit, alors après hésitation, il la fixe à mon poignet au bracelet du vestiaire.  Le bracelet est large, il me serait facile de l’enlever, mais nous jouons le jeu, on s’amuse même comme des petites folles. Je l’entraîne partout avec moi, vestiaire, toilettes, re-vestiaire. Miraë me fait remarquer qu’il a attaché les mauvaises mains, ce qui fait qu’elle se retrouve derrière moi, pas forcément très pratique. J’aurais pu changer de poignet, mais je ne l’ai point fait ! que de fous rires…A chaque fois que j’ouvrais mon casier, j’enlevais le bracelet, Miraë se retrouvait attachée à la porte, et je remettais  consciencieusement le bracelet au même poignet, pourtant personne n’aurait remarqué l’échange…  C’est M.TSM qui nous « libère », ayant des projets pour sa belle.

M.Baal , ayant eu ton aval, m’entraîne sur les marches du jacusi. Volonté de sa part afin de ménager mon épaule, ou simplement envie de jouer davantage avec mes sensations que la douleur, toujours est-il que son jeu est très doux, à la limite de la caresse, et galvanisant à la fois. 


Je perds la notion de ce qui m’entoure, je ne réfléchis plus, je laisse mes ressentis m’envahir, sans chercher ni à les contrôler, ni à les repousser.



A tel point que  je n’entends ni je ne comprends ce que me dit M.Baal lorsqu’il me demande de me retourner.  Quand je percute enfin, j’obéis et m’assieds face à lui. Je ferme les yeux, pas que je ne veuille pas le voir, mais pour retourner dans mon monde intérieur de sensations. Ne ressentir que l’agréable, faire abstraction de mes doutes, de mes peurs, oublier que je suis pratiquement les seins à l’air, ces seins que je n’aime pas, replonger dans le cocon de l’abandon. Quelqu’un enfermé dehors sur la terrasse frappe violemment à la porte, ce qui perturbe ma concentration, M.Baal me pose un bandeau. C’est alors que retentissent les premières notes de basses d’un morceau que je connais, que j’identifie immédiatement comme étant du Bach  sans m’y attarder, comme une pensée qui ne m’appartiendrait plus (je passerai des heures plus tard à retrouver de quel morceau il s’agissait). Bercée par la puissance de l’Aria et sa  fabuleuse mélodie, le rythme lent et continu de la basse s’accorde aux sensations procurées par M.Baal pour créer  une parfaite harmonie entre l’ouïe et le sens du toucher, me plongeant littéralement dans un état de flottement, de conscience particulière, où le raisonnement laisse la place belle aux émotions.


Toute chose ayant une fin, cet instant hors du temps aussi. En recouvrant la vue, désorientée quelques secondes, encore émue, je reprends conscience du lieu, du bruit de fond, des gens, tout en tentant de rester un peu sur mon nuage. Lorsque je te rejoins, tu me demandes de te remercier en t’embrassant les pieds. C’est dans l’ordre des choses, je te suis profondément reconnaissante de m’avoir permis ce plaisir, et bien que pas tout à fait remise de mes émotions, je m’exécute, tout en étant consciente du mal que je vais avoir et à me baisser, et à me relever ensuite, ce qui me ramène définitivement sur Terre. Et si je ris comme une idiote, ce n’est pas parce que je me moque de toi, mais bien de moi-même, toujours aussi agile…
Plus tard, M.TSM te propose d’attacher Cassi …

M .Baal fait couler de la cire sur Miraë ainsi que Célia sur Tinna… M.TSM joue avec moi, comme je me tortille en cherchant une position confortable pour mon épaule, il s’inquiète de savoir si je désire poursuivre, puis il ajoute sur un ton rieur que cette fois, il ne me demandera pas de me mettre à genoux quand je veux qu’il arrête, allusion à la soirée de juillet. Sa boutade me détend, je réponds que non, ça va aller. Effectivement, je parviens finalement à trouver une position satisfaisante, qui me permet d’apprécier le jeu et de me laisser aller. Les coups sont toujours plus supportables lorsque l’on est détendu. Les boxeurs connaissent bien cette attitude face à la douleur, technique enseignée dans les cours d’accouchement sans douleur, qui consiste à accepter la douleur, de ne pas lui résister : plus on tente de la fuir la, plus on focalise son esprit sur elle, plus on se contracte, et plus elle est aigue. Alors qu’elle a moins de prise sur des muscles détendus, c’est comme si elle se diluait en se répartissant sur tout le corps, au lieu de rester concentrée sur le point d’impact. (Se pose la question de savoir pourquoi accepter volontairement la douleur, pourquoi vouloir la gérer, alors qu’il suffirait tout simplement de la refuser ? Par défi ? Cela m’est arrivé, bien sûr, par challenge personnel, aller toujours plus loin, mesurer mes capacités, comme un sportif, ou défi lancé par un tiers, se mesurer à autrui. Par besoin de ressentir des émotions fortes ? Se maintenir à la frontière du supportable, se faire peur et se dire ouf, je m’en suis sortie, je l’ai fait ! En retirer de la force, de la fierté, se sentir invincible. Bien amenée, la douleur peut aussi s’avérer être un catalyseur phénoménal, y compris érotique, provoquer des sensations intenses, et libérer tout un tas d’émotions refoulées et oubliées, ou évacuer un trop plein d’énergie. Et puis il y a le don de soi, moteur moins égoïste mais peut-être le plus exaltant, notion que je commence seulement à appréhender, et qui demande de lâcher prise, mon big problème… Mais quelle qu’en soit la motivation, ce qui prime, c’est toujours la recherche d’une forme de plaisir) Donc, ayant trouvé une position stable dans laquelle je ne sollicite pas trop mon bras, enfin débarrassée de cette douleur obnubilante et non désirée, je respire profondément, régulièrement, je peux me décontracter, laisser venir les coups, et laisser la chaleur m’envahir. M.TSM me demande de me déplacer pour te laisser de l’amplitude dans tes mouvements, et prend ton fouet… Il arrive un moment où M.TSM et M.Baal jouent en simultané avec moi, un jeu entre les deux s’installe, je sens bien la morsure différente, sans en définir l’outil, sans d’ailleurs vraiment chercher à comprendre. Je sens aussi M.Baal prendre la main … Je suis lancée, pas sur le mode défi, non, un jeu entre nous, un échange où chacun prend, chacun donne, je n’y réfléchis pas vraiment, je n’en ai pas le temps, j’ai juste le temps de respirer et de récupérer avant le prochain coup. Je me sens dans mon élément et bascule en fonctionnement minimaliste, comme si pour surmonter la douleur, mon cerveau se mettait dans un mode primaire, un genre de cerveau reptilien, (qui correspond aux besoins fondamentaux et assure la sauvegarde de l’individu, et correspond à l’univers non verbal de gestes et de comportements automatiques) annihilant mes capacités de compréhension et de raisonnement, ainsi que mon aptitude à avoir une parole cohérente et a fortiori à compter. Certes, ton fouet est cinglant, (d’ailleurs M.Baal finit par l’échanger contre un moins mordant), sa lanière mord mes fesses, mon dos, mes cuisses, la douleur est réelle, mais je ne résiste plus, chaque coup se répand en moi comme une onde, dont j’absorbe l’énergie, je me sens pousser des ailes…et le bien-être qui s’installe. Lorsqu’il s’arrête, il me remercie, se penche sur moi et me dit à l’oreille « Je pensais que vous diriez STOP ? -Mais je n’ai pas dit stop ! -Alors on recommence ! »

 Après un retour au calme et un verre ou deux Miraë me demande si j’aimerais qu’elle s’occupe de moi, à ma réponse affirmative, elle prend la canne… mais n’a pas le temps de s’en servir beaucoup sur moi car M.Baal prend la main, et tu joues avec elle de ta canne. Je sais ce qu’elle doit ressentir, les vibrations et la chaleur s’associant pour faire croître le plaisir, je peux parfaitement imaginer l’exaltation monter au rythme de tes coups...M.TSM semble le deviner aussi, et se penche pour embrasser sa douce d’un baiser langoureux. Je ne peux pas m’empêcher de lui dire qu’il n’a peur de rien à l’embrasser ainsi pendant qu’elle prend des coups de canne. M.Baal me rappelle à l’ordre avec un coup plus fort, et me dit : « Vous allez compter 10 coups ! » 10 coups ? Mais je suis incapable de compter jusqu’à 10… M.TSM se glisse alors devant moi, et me susurre « Vas-tu te laisser aller, oui ??? » En fait, ce n’était de ma part ni de la provocation, ni de la bravade, ni de la résistance, seulement je me connais… Comme dit plus haut, ça prend toute l’énergie dont mon cerveau est capable pour sublimer la douleur, compter jusqu’à dix me semble relever de la gymnastique mentale. Et il n’y va pas de main morte, M.Baal. La canne est fine, les coups cinglants, il me faut plus de temps pour assimiler chaque coup que pour le fouet plus tôt. Je ne peux pas m’empêcher de crier, parfois même j’en ai le cœur au bord des lèvres. Je me concentre en tentant de compter en silence, lorsque M.Max s’y met. La douleur est vive mais vite passée, je suis prête pour le prochain coup. Lâcher prise, encore, oublier le passé, le futur, accepter l’instant présent et le vivre pleinement. Et le prodige se reproduit, le temps semble se figer, la douleur, reléguée en arrière-plan, devient secondaire, laissant la place à une singulière lucidité, je ne m’appartiens plus, et vis les minutes qui suivent dans une sorte d’hyper conscience jubilatoire. Commence alors une joute verbale entre M.Baal et M.Max, dont je suis le jouet inexorablement captivé : « Ah, j’ai rien entendu ? Ca ne compte pas. Recommence…-Là, c’est mieux ? -Oui, là ça va ! Le troisième, un peu plus fort…-comme ça ? -Non, je n’ai rien entendu…-Alors comme ça ? -Voilà ! Le 7ème, je le fais comment ? –plus comme le 6, mais mieux… Un peu comme le… mais plus comme ci… Ah, voilà !!! Celui-là il était bien !... » Etc…Au bout du compte, forcément, ils ont compté bien plus loin que 10… Puis ils remettent ça avec l’alphabet. C’est vrai quoi, quelle idée aussi de crier toujours ahhhahhh !!! Malgré tous mes efforts, j’ai beau me concentrer, coller mes lèvres pour me mettre un B en bouche, au moment du coup, inévitablement c’est le son A qui sort !!! Eventuellement j’aurais pu passer directement au « U »…

Puis tu reprends la main. Pour être tout à fait honnête, j’en serais bien restée là… Je me sentais légèrement groggy, dans une espèce d’état de grâce que je n’avais pas envie de quitter, j’avais eu mon compte, tant en douleur qu’en plaisir, et j’avais un grand besoin de câlins, d’un retour en douceur et sécurisant à la réalité. Mais nous avions à peine joué ensemble, et là je pouvais difficilement prétendre ne pas être chaude. Ton jeu avec la canne est assez spécial, généralement plus qu’agréable, pas vraiment doux non plus, mais une fois le rythme pris, tu me procures de délicieuses vibrations dans le bas ventre. Une façon agréable de finir la soirée… Or tu n’as pas joué comme d’habitude. Tu as frappé plus fort, de manière à faire mal. Je ne savais plus si c’était une manière de reprendre tes droits, et de me punir… ou si tu voulais juste essayer autrement. Je subissais plus que je ne participais. Mais j’étais fatiguée, plus tellement capable de comprendre….Et lorsque tu me mets des claques, ce qui généralement a pour effet de m’exciter au plus haut point, tout en me faisant très peur (je crains davantage qu’une claque m’explose le tympan que d’être blessée par le fouet), au lieu d’être partagée entre le plaisir, la honte et la peur, je suis vraiment en proie au doute : joues-tu seulement au Maître dur et implacable où es-tu vraiment fâché ?

 Bien que le passage à l’heure d’hiver nous offre une heure supplémentaire, la soirée prend fin et nous rentrons à la maison. Je suis vidée, physiquement et émotionnellement, et terriblement excitée, j’ai une envie violente que tu me prennes, besoin de te sentir me remplir, désirs que tu ne tardes pas à satisfaire…

dimanche 6 novembre 2011

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